LA CHANSON ENGAGEE

1- définition :  

qui prend position sur des problèmes :

- POLITIQUES

- SOCIAUX , RELIGIEUX 

- ECOLOGIQUES 

- divers . . .  

synonymes : opinions , reflexions , avis , convictions , sentiments , pensées , révoltes 

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2 - exemple musical :  

titre : " nuit et brouillard "  1963 

compositeur : Jean FERRAT (1930 -2010) 

                           INTRODUCTION  

3- PRESENTATION DE L’ŒUVRE : 

 

Le but est de rendre hommage aux victimes des camps de concentration nazis de la seconde guerre mondiale. Pour lui c’est un drame personnel  et douloureux puisque son père, juif émigré de Russie, est arrêté au camp de Drancy par les autorités françaises, avant d’être déporté à AUSCHWITZ, d’où il ne reviendra pas _

 

4- CONTEXTE HISTORIQUE 

 

 Le titre fait référence à la directive « NUIT et BROUILLARD » signé en 1941 par Adolf HITLER ; qui ordonne que les personnes représentant une menace pour le Reich doivent disparaître dans le secret absolu.

 

- Pour cette chanson Jean FERRAT, reçu le grand prix du disque de l’académie Charles-Cros en 1963- Ce fut le début du succès pour lui -

 

                 DEVELOPPEMENT

5-ANALYSE TECHNIQUE DE L’ŒUVRE :

a- formation instrumentale utilisée :  1 chanteur  soliste accompagné d’un ORCHESTRE SYMPHONIQUE

 

b- analyse de l’œuvre :            

1-  introduction – couplet 1 :

OSTINATO rythmique joué par : LES TIMBALES

Que suggère ici cet instrument 

- il suggère LE TAMBOUR joué autrefois durant la montée sur l’échafaud du condamné à mort 

les poings des déportés qui frappent sur les parois du wagon 

 

Quels paramètres musicaux sont employés pour créer un climat de tension et de dramatisation ? 

-  l’absence d’instrument (1 percussion seule ) suggère le dépouillement des déportés 

-   le CRESCENDO (de plus en plus fort ) crée ce climat de tension

   2- couplet  2     

  -  A la percussion s’ajoute un instrument supplémentaire : LA GUITARE

Quel est le rôle de cet instrument ? 

-  Il symbolise l’artiste qui dénonce et combat l’injustice dans ses chansons  

-  Fort contraste entre la force de la PERCUSSION et la douceur de la GUITARE

 

  -  que suggère le rythme ternaire   :  1.2.3.  - qui se répète durant toute la chanson

tentative d’imitation ?  

- Ce rythme cherche à imiter le bruit du train ; le son régulier et implacable des roues contre le métal des rails -

                     CONCLUSION

6- ANALYSE SUBJECTIVE DE L’ŒUVRE :

Quel est votre ressenti personnel par rapport à cette œuvre, vos impressions ?

Question possible :  

-EN QUOI UNE ŒUVRE D’ART PEUT ELLE EXPRIMER LA VIOLENCE ET L’HORREUR DE LA GUERRE ?  

 

"nuit et brouillard"

1955 Film d'Alain RESNAIS   

Nuit et Brouillard est un film documentaire réalisé par Alain Resnais, à l'initiative d'Henri Michel (historien), sorti en 1955. Il traite de la déportation et des camps de concentration nazis, en application des dispositions dites « Nuit et brouillard » (décret du 7 décembre 1941).

Nuit et Brouillard est une commande du Comité d'histoire de la Seconde Guerre mondiale, un organisme gouvernemental fondé en 1951, dont la fonction était de rassembler de la documentation et de poursuivre des recherches historiques sur la période de l'occupation de la France en 1940-1945, et dont Henri Michel était le secrétaire général.

D'une durée de trente-deux minutes, le film est un mélange d'archives en noir et blanc et d'images tournées en couleur. Le texte, écrit par Jean Cayrol, est dit par Michel Bouquet. Le film tire son titre du nom donné aux déportés aux camps de concentration par les nazis, les NN (Nacht und Nebel, du nom du décret éponyme du 7 décembre 1941), qui semblaient ainsi vouloir jeter l'oubli sur leur sort.

Réalisé en 1955, dix ans après la fin des hostilités, ce qui assure un certain recul, le film est le premier à poser un jalon contre une éventuelle avancée du négationnisme, ainsi qu'un avertissement sur les risques que présenterait une banalisation, voire le retour en Europe, de l'antisémitisme, du racisme ou encore du totalitarisme. Il reste difficile d'imaginer aujourd'hui la force du film à sa sortie, en 1955, en pleine guerre froide.

Travail de documentation serein, calme et déterminé, ce film montre tour à tour comment les lieux des camps de concentration ainsi que le travail d'extermination pouvaient avoir une allure ordinaire, comment cette extermination était organisée de façon rationnelle et sans état d'âme, « technique » en un mot, et comment l'état dans lequel ont été conservés les lieux est loin d'indiquer ce qui jadis s'y perpétrait.

Les images sont accompagnées de la lecture d'un texte de l'écrivain français Jean Cayrol, résistant français déporté dans le KZ Mauthausen en 1943. Son monologue poétique rappelle le monde de tous les jours des camps de concentration, la torture, l'humiliation, la terreur, l'extermination. Dans la version allemande, la traduction allemande, de Paul Celan, diffère parfois de l'original pour des raisons poétiques : elle est restée longtemps le seul texte imprimé en allemand, le texte original de Cayrol a été imprimé en allemand seulement en 1997.

La musique du film a été écrite par le compositeur germano-autrichien politiquement engagé Hanns Eisler. Le 31 janvier 1956, le film remporte le Prix Jean-Vigo.

Le film est traditionnellement présenté aux classes de troisième, en France, pour illustrer le chapitre sur la Seconde Guerre mondiale et le nazisme.